Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Dr Aloyse Diouf, est à Fatick. Il a rencontré les autorités médicales pour «s’enquérir de l’évolution de la riposte» à la Dengue. Le dernier bilan fait état de 23 cas sur 479 prélèvements.
La dengue
Chez la majorité des personnes infectées (40 à 75 % des cas), la dengue reste silencieuse (asymptomatique), passant donc inaperçue, ou ne donne que peu de symptômes. Quand la maladie se déclare, elle se présente le plus souvent sous sa forme classique avec une légère fièvre.
La dengue classique :
Les signes apparaissent de cinq à huit jours après la piqûre de moustique infestante. Ils ressemblent à ceux de la grippe.
Quels sont les symptômes de la grippe ?
Le malade présente brutalement une fièvre élevée avec des frissons, des céphalées au niveau du front, des douleurs rétro-orbitaires (derrière les orbites), des douleurs musculaires (myalgies) et articulaires (arthralgies), des nausées, des vomissements. Dans la moitié des cas, ces signes sont associés à une éruption cutanée faite de lésions planes (macules) ou surélevées (papules). Une guérison spontanée, avec disparition de la fièvre et des douleurs, se produit habituellement en quelques jours mais le malade reste fatigué pendant plusieurs semaines.
La dengue hémorragique :
Dans quelques cas, principalement chez les enfants, la dengue s’aggrave brutalement, dans le courant de la première semaine, et évolue vers une forme hémorragique.
En plus de la fièvre, des douleurs abdominales et des vomissements, des hémorragies multiples apparaissent sur la peau, les muqueuses et les paroies digestives.
L’état général du malade se dégrade avec un risque de développer un syndrome de choc cardiovasculaire dont l’issue peut être fatale.
Pour le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Dr Aloyse Diouf,«Le nombre de cas ne cesse d’augmenter mais quand on fait un parallélisme entre les cas qui ont été confirmés la semaine dernière et les cas de cette semaine, nous sommes sur une courbe décroissante, rassure-t-il. Avec l’équipe de l’institut Pasteur, nous sommes allés dépister les malades pour identifier le virus de la dengue.»
Optimiste, Dr Diouf espère «qu’avec le dispositif de riposte mis en place, nous allons bientôt observer une disparition de cette épidémie dans cette localité».
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